Il fallait bien que ça arrive. Avec les informations qui leur ont été fournies par leurs fédérations syndicales et face à la surdité de l’administration en matière de négociation, les personnels civils à statut ouvrier du MINDEF ont pris leurs responsabilités.

Dans de nombreux établissements, la révolte gronde et hausse le ton jour après jour.

Ils refusent qu’on brade leur statut ! Quoi de plus normal ?

Allaient-ils accepter avec le sourire qu’en plus de la perte de salaire des 6 dernières années ils voient également s’envoler le taux moyen de 16% pour la prime de rendement, les 22% d’avancement en échelon ? Allaient-ils accepter l’extinction des filières TSO sans qu’aucune étude sérieuse ne soit menée pour en vérifier le bien-fondé ?

Allaient-ils accepter les contreparties ridicules et inéquitables pour l’abandon de l’indexation des salaires sur ceux de la métallurgie Parisienne ?

C’était bien mal les connaître ! Les oubliés se rappellent aujourd’hui au bon souvenir de ceux qui croyaient avoir réussi à les faire taire.

Maintenant la balle est dans le camp d’en face. Il reste encore une semaine avant le CTM pour revoir la copie à la hausse.

D’ici là, la CFDT Défense prendra également ses responsabilités en soutenant les actions des ouvriers de l’Etat. Entre autres choses, un préavis de grève pour la journée du 9 décembre est déjà déposé auprès du ministre de la défense.

Assez des ouvriers bafoués ! Assez des ouvriers oubliés ! Aujourd’hui les ouvriers sont mobilisés !

Christophe HENRY

Secrétaire Général Adjoint CFDT Défense (FEAE)