Pour une première fois notre déclaration liminaire aura un titre, « Que les regrets d’aujourd’hui deviennent notre force de demain ! »
La CFDT Gendarmerie commencera donc sa déclaration liminaire par un premier regret. En effet dans l'ordre du jour de ce comité technique, à aucun moment, l'administration n'a prévu d'évoquer la crise sanitaire actuelle et la mise en place en urgence, du télétravail. Ces sujets malheureusement d'actualité et essentiels pour les agents, ne seront évoqués que parce que les représentants du personnel l'ont demandé.
Il n'y a malheureusement pas plus eu de Comité Technique extraordinaire lors de cette deuxième vague et les CHSCT n'ont été réunis en urgence, que parce que notre Directeur l'a expressément demandé.
Une nouvelle fois la CFDT Gendarmerie regrette, comme lors de la première vague, le manque de dialogue social et de concertation à différents échelons, dans ces moments difficiles.
La CFDT Gendarmerie milite pour la mise ne place du télétravail dans notre institution, et n'a eu de cesse de le demander lors des précédents comités techniques et de la première vague. En septembre de cette année, encore nous avons évoqué la réalisation d’un groupe de travail pour étudier ensemble toutes les possibilités. Nous n'avons pas été entendus. Cette deuxième vague prise en pleine face, a souligné notre impréparation dans l’urgence avec du matériel non configuré, ni recensé, ainsi que des postes télétravaillables non identifiés. Le constat aujourd’hui, est que ce mode de travail se met difficilement en place, avec d'une part un commandement pas vraiment enthousiaste de « vendre le produit » et d’un matériel fourni inadapté pour réussir à minima les missions. Les agents sont dubitatifs, inquiets sur le qu’en dira-t-on, et résignés sur les décisions prises.
Aujourd’hui il y a nécessité à réfléchir pour intégrer dans les fiches de poste, la notion d’activité réalisable en télétravail et des moyens à mettre en place.
La CFDT Gendarmerie regrette que sa proposition d'intégrer, dans le règlement intérieur pour les personnels civils de la Gendarmerie, un nouvel article formalisant la prise en compte totale du travail effectué, conformément aux directives données, lors d'une crise majeure, n'ait pas été retenue, ni par l'administration, ni par les autres organisations syndicales.
Concernant les autres sujets, la CFDT Gendarmerie déplore, là aussi, le manque d’échanges que ce soit au niveau local ou au niveau national sur le sujet de la substitution de postes. En effet en direction centrale, on laisse entendre que les propositions viennent librement des Formations Administratives et à l'inverse, en local, pour les quelques endroits où nous avons été associés, on nous oppose un canevas central imposé, assez restreint. Qui croire ? La CFDT Gendarmerie constate et dénonce une grande substitution de postes de militaires, pourtant reconnus catégories B, en personnels civils de catégorie C. Alors que nous demandons un repyramidage des postes, nous avons l'impression inverse, l'administration semble effectuer plutôt une «opération dépyramidage ». Si nous voulons des personnels civils plus professionnels, de l’attractivité, alors mettons le bon niveau de recrutement lors des transformations de postes.
Bien que représentative dans notre Ministère, et surtout dans notre périmètre, la CFDT Gendarmerie regrette de ne pas avoir été associée à la présentation du PLF concernant cet