La CFDT Gendarmerie s’est félicitée de cette première bilatérale avec le Ministre de l’intérieur, elle a pu évoquer directement les sujets qui préoccupent les agents. Les points abordés ont porté sur la condition des personnels civils bien entendu, mais aussi sur les décisions d’organisation qui pourraient, selon la CFDT Gendarmerie, nuire à l’exercice des missions et donc à l’emploi et à la qualité de vie au travail.

La CFDT Gendarmerie a demandé un repyramidage des postes des personnels civils, avec plus de postes de Catégories A ou B. Cette mesure permettrait de reconnaître la réelle technicité de nombreuses fonctions et d'avoir de vraies perspectives de carrière au sein de l’institution. Cela serait en cohérence avec la volonté énoncée de la Gendarmerie de développer la place du personnel civil dans son institution.

La CFDT Gendarmerie s’est exprimée sur la gestion des contractuels en contrats cours, en dénonçant, à nouveau, la situation de ces travailleurs dont la résorption de la précarité se heurte aujourd’hui à des imbroglios administratifs intolérables : La DRH du MININT nous annonce qu’une délégation devrait très prochainement être mise en place (niveau région) afin de faciliter au niveau local la gestion des contractuels.

La CFDT Gendarmerie a rappelé son intérêt pour le télétravail, qui a fait ses preuves pendant la pandémie. C’est une forme d’organisation du travail moderne, écologique et en adéquation avec la QVT. « Le port du masque c’est bien, le télétravail c’est mieux ! » Le Ministre de l’Intérieur se dit favorable au développement du télétravail. Une étude sur le sujet est en cours.

La CFDT Gendarmerie a demandé plus de dialogue et de transparence sur les sujets de POLEFF*, du Livre Blanc sur la Sécurité Intérieure, les substitutions de postes, et un retex COVID 19. Le Ministre a indiqué que tous les sujets seraient évoqués en concertation, et le Directeur de la Gendarmerie a indiqué qu'il verra les avec les organisations syndicales à l'automne.

La CFDT Gendarmerie dénonce la perte progressive des services du soutien de la Gendarmerie (CSAG*, CNSL*...) qui tendent à être récupérés par le SGAMI*. Nous dénonçons un manque de dialogue sur ces transferts.

La CFDT Gendarmerie considère que les services de soutien doivent rester sous le commandement gendarmerie. La mutualisation des soutiens au sein du ministère n’est pas un sujet tabou, mais pour l’instant le terrain n’est pas mûr et les risques sont grands.

Ces services ont totalement assuré leur rôle de soutien opérationnel lors de la crise du Covid 19.

Cette bilatérale ministérielle, inédite dans sa forme, a permis d’instaurer un vrai dialogue et le ministre a semblé à l’écoute de nos préoccupations. Il nous a proposé de nous revoir tous les 6 mois, et c’est avec plaisir que nous avons accepté le principe de ces rencontres régulières, propices à la revendication mais aussi au bilan des actions entreprises entre deux réunions.

 

*Centre de Soutien Automobile de la Gendarmerie (CSAG)


*Centre national de soutien logistique de la gendarmerie nationale (CNSL)


* POlitique des Effectifs (POLEFF)
* SGAMI (Secrétariat Général pour l’Administration du Ministère de l’Intérieur)