La CFDT Gendarmerie commencera tout d’abord cette déclaration liminaire en remerciant notre directeur, pour la qualité du dialogue social en local qu’il a réussi non sans mal à développer. En effet presque partout se sont mis en place des échanges constructifs et réguliers sur les différents sujets d’actualité.
Notre organisation est profondément attachée à ces échanges francs, sincères et constructifs qui permettent non seulement d’échanger sur l’avancement, le complément indemnitaire annuel (CIA), mais aussi de lever des verrous afin de trouver des solutions rapides à des problèmes locaux.
C’est ensemble aujourd’hui que nous irons plus loin demain !
Certes tout n’est pas parfait, car il reste encore des points à améliorer : les transformations de postes, la reconnaissance et le positionnement des personnels civils notamment dans les centres de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG), la mise en place de la prime de résultats exceptionnels (PRE) collective, la fidélisation et l’attractivité, localement l’intégration des nouveaux arrivants, sont aujourd’hui encore des points faibles de gestion et d’organisation. Nous reconnaissons pour autant une volonté d’avancer.
La CFDT Gendarmerie avait déjà exprimé, lors de sa dernière déclaration liminaire du comité technique gendarmerie du 26 mars 2019, ses inquiétudes sur les réformes à venir. Dans le cadre du plan de transformation du ministère de l’Intérieur, issu de l’Action Publique 2022, il a été retenu le projet de créer un « service ministériel des achats » regroupant les fonctions achat, approvisionnement et logistique, aujourd’hui dispersées, nommé SAILMI : la DGGN réorganisée sera assurément impactée à plusieurs niveaux, entre autres celui des RH. Il en va de même pour la réorganisation du paysage numérique où se mettra en place une Direction du Numérique (DNUM), structuration peu lisible à ce jour, pour une stratégie de transformation, qui créera une nouvelle fois des inquiétudes auprès des agents. La CFDT Gendarmerie attend vos précisions sur ces sujets.
Certes notre direction doit se réformer pour évoluer et faire face aux enjeux de demain, mais trop de réformes axées seulement sur les économies ne risquent-t-elles pas de déstabiliser les agents et les structures qui rendent actuellement un service sans faille à nos forces ? Ne vaudrait-il pas mieux faire des études d’impact et surtout un véritable état des lieux avant de se lancer bille en tête dans des réformes ?
La CFDT Gendarmerie sera toujours là pour écouter et aider les agents, ainsi que pour faire des propositions afin de construire ensemble notre futur.
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