*CSAR : Comité Social d’Administration de réseau
*DIRISI : Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information

Contexte actuel :

Après le coup de tonnerre du 9 juin et la dissolution de l’Assemblée nationale, la pérennité du gouvernement et plus précisément de notre ministre est plus que compromise. Notre démocratie et notre république sont en danger. La CFDT s’interroge sur les mesures en cours : Quid du suivi des actions et des projets concernant notamment les postes à venir sur la LPM en cours ?

Alors que la DGAFP (direction générale de l’administration et de la fonction publique) a fait de l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail un axe d’amélioration de la fonction publique, la CFDT constate que le ministère des Armées n’a pas conscience de cette volonté. En effet, la CFDT ne peut qu’observer la recrudescence des cas de mal être au travail au Minarm ; la DIRISI n’échappe pas à la règle : RPS dans de nombreux services (d’Ile de France, Région PACA, Région Grand EST pour ne citer qu’eux).

Cette situation est due à un manque évident de reconnaissance, de différence entre agents et des parcours professionnels méconnus. Les ambiances de travail se dégradent. Le sentiment d’appartenance à la DIRISI s’étiole, certaines unités ont du mal à ressentir leur appartenance à la DIRISI. 

Astreinte

Depuis quelques temps nous sommes interpellés par des agents concernant les régimes d’astreinte dans les DIRISI et pôles. La CFDT constate de nombreuses disparités de traitement des compensations entre les DIRISI Locales. La CFDT souhaite qu’un état des lieux soit fait et qu’une harmonisation respectant la règlementation soit mise en place avec une réflexion sur les différentes astreintes en places et leur véracité. Pour cela la CFDT demande la mise en place d’un groupe de travail avec notre participation. A ce titre la CFDT tient à disposition des éléments concrets qu’elle peut vous fournir hors séance.

IFSE

Monsieur le président, Nous tenons à vous faire part de la situation de plusieurs agents qui ont subi une retenue sur salaire. Ces agents avaient vu une revalorisation de leur IFSE alors qu’elle n’aurait pas dû leur être versée. L’administration n’a pas fait de proposition d’étalement du remboursement du trop-perçu ce qui a eu pour effet de mettre en difficulté les agents concernés. Prélèvement pouvant atteindre la somme de plus de 1000 € mensuel. Cette conjoncture est insoutenable pour ses agents, de surcroît en cette période particulière de perte de pouvoir d’achat et d’inflation galopante. Pour la CFDT cet état de fait est inacceptable et nous vous demandons, monsieur le président, d’intervenir sur ces cas individuels, et de veiller à ce que la situation ne se représente plus. La CFDT détient les éléments précis des personnels concernés que nous pouvons vous communiquer hors séance.

La CFDT interviendra en séance plus précisément sur les différents points qui sont prévus à l'ordre du jour de cette réunion.

Paris, le 18 juin 2024