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>Info FEAE Covid-19 n°15
Compte-tenu de l’ensemble de ces contraintes, et sur la base de l’ordonnance précitée, la DRH- MD envisage d’adapter l'organisation des épreuves des concours, voire d’alléger les épreuves de certains. Ces allègements pourraient consister un écrit d’admission éventuellement suivi d’un oral au moment de la titularisation alors que la plupart des concours prévoyaient une épreuve écrite d'admissibilité et une épreuve orale d'admission.
Les épreuves d’admission qui pourraient être allégées seraient les suivantes :
- IEF, TSEF2 et TSEF3 internes : transformation des écrits d'admissibilité qui ont déjà eu lieu en écrits d'admission et donc sans épreuve orale d'admission.
- SACN externe (interministériel) : concours commun organisé par le Ministère de l'éducation nationale qui envisage de ne faire qu'un seul écrit d'admission. La publication du texte interministériel définissant ces nouvelles modalités est attendue.
- SACN interne : transformation de l’écrit d'admissibilité qui a déjà eu lieu en écrit d'admission et donc sans épreuve orale d'admission.
Les modalités de classement des candidats et l’organisation de l’évaluation en cours de l’année probatoire resteraient à définir. La CFDT Défense sera attentive à ce que l'égalité de traitement entre tous les candidats soit bien respectée.
Concernant les concours IEF, TSEF2 et TSEF3 externes, les épreuves orales d'admission seraient maintenues mais leurs modalités restent à définir (présentiel sur Lyon ou visioconférence depuis des centres d’examen distants).
La sécurité sanitaire des candidats, des membres du jury et des personnels du ministère des armées qui organiseront les concours doit cependant rester la préoccupation prioritaire et la CFDT Défense demeurera vigilante sur ce point.
Si les mesures évoquées permettraient de répondre à temps aux besoins en recrutement des employeurs en affectant les lauréats dans des délais prévus initialement, et par là même de fixer rapidement les candidats sur leur sort, il n’en reste pas moins que ces mesures doivent rester exceptionnelles car liées au contexte de crise sanitaire. Elles ne doivent pas devenir la règle. La CFDT Défense y veillera.
La CFDT Défense se pose la question des examens professionnels.
Prenons garde à ce que toutes ces « dérogations exceptionnelles » sur les droits individuels ou collectifs soient effectivement clairement circonscrites dans leur ampleur et limitées sur la durée de la crise sanitaire. A défaut, par un effet « cliquet » insidieux, elles risquent de désagréger les bases de notre démocratie et de notre « vivre ensemble ».
La CFDT Défense vous tiendra informé de l’évolution de la situation. Pour toutes questions, précisions et compléments, vous pouvez vous adresser à votre délégué ou déléguée CFDT Défense.
Paris, le 7 mai 2020