Editos

LGBT : Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres

Quand on regarde nos agendas, par moment on prend peur : réunions LPM, UFFA ou CIA, CNC, OdC ou encore signature charte LGBT*. Que se cache-t-il derrière tous ces sigles ?

Le plus connu et le plus impactant pour notre champ fédéral : la LPM, entendez la Loi de Programmation Militaire, présentée par la ministre en fin de semaine dernière. Même si nous devrons rester vigilants, nous pouvons toutefois nous satisfaire d’une augmentation du budget défense qui permettra autant de pérenniser le plan de charge de nos établissements industriels que d’augmenter le complément indemnitaire annuel (CIA) dans les 5 prochaines années.[...]

Le gouvernement et la presse stigmatisent une fois encore, les fonctionnaires. C’est désagréable d’être toujours montré du doigt. Il ne faut pas se leurrer, il y a beaucoup d’agents qui bossent dur pour gagner un Smic mais de ces agents, le gouvernement n’en parle pas.

Mais je crois toujours au père Noel, et comme sa boite aux lettres est ouverte, je vous invite tous à lui écrire pour lui dire « JE SUIS FONCTIONNAIRE, JE SUIS CONTRACTUEL, JE NE SUIS PAS UN COUT MAIS JE SUIS UNE RICHESSE » peut être que le gouvernement verra notre lettre[...]

Albert CORBEL 4La semaine dernière nous apprenions que le cercle mixte du centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-Sous-Bois allait externaliser une partie de son activité, la restauration.

Bien sûr la méthode ne nous plait pas : Une décision prise unilatéralement par la Direction de la Gendarmerie Nationale, sans concertation des organisations syndicales ou des instances de représentation des personnels. C’est extrêmement grave en soi du point de vue de la considération du dialogue social et nous avons vivement réagi avec les autres organisations syndicales.

Mais il n’y a pas que ça [...]

La cohésion sociale vue d’en haut. Ah la la... M’sieur le Président, c’est une gaffe ou c’est intentionnel ces petits mots doux ? Les violentes diatribes présidentielles se suivent et se ressemblent. Ce n’est pas comme cela que l’on entretient la cohésion sociale ! La France d’en bas, comme discourait un autre président, mérite une toute autre considération. Il est vrai que les paroles vont quelquefois plus vite que la pensée... mais quand même.

Je ne juge pas, je me pose juste quelques questions. Doit‐on soigner le pays et les concitoyens à coup d’ordonnances ? Est-il salutaire de taxer les yachts et les voitures de luxe pour paraître socialement juste ? Ou alors tout ceci n’est que de la politique spectacle que je qualifie de bouffonnade.

Ce n’est pas avec du pain et des jeux qu’on amuse la galerie, nous ne sommes pas dans un théâtre de guignol nous sommes dans la vraie vie et pour les citoyens que nous sommes c’est bien différent de la vie de « château »

Les aspirations des concitoyens sont simples, de l’emploi et le droit de vivre dans la dignité et en sécurité. Faire le buzz avec des petites phrases ne règle pas la situation économique de notre pays, concéder aux aspirations d’un patronat complètement rétrograde conduit juste à semer la discorde et la colère. Car ce même patronat n’est pas du tout enclin à favoriser les emplois, il est plutôt bienveillant à servir ses riches actionnaires. Au fait, il est où le million d’emplois promis par le « big boss » du MEDEF ? Le plat nous a déjà été servi chaud... on essaie de nous le resservir froid ! Ca c’est ce que l’on appelle en langage vraiment familier du foutage de gueule et alors là oui... ça participe à foutre le b.... !

A quoi joue l'exécutif sur le budget défense?

Nous pouvons nous poser la question. Alors que le Président de la République et le Premier Ministre n'ont eu de cesse de répéter l'objectif d'un budget de la Défense à hauteur de 50 milliards d'euros à l’horizon 2025 (soit 2% du PIB ‐ ce qui signifie une augmentation de 17,3 milliards d'euros en huit ans), c'est l'option inverse qu’a retenue Bercy dans ses arbitrages pour le budget 2017.

Ce sera donc une réduction des dépenses de 850 M€. Tout cela bien sûr entériné par le Président de la République et son Premier Ministre. Les 850 M€, représentent plus de 20% de l’effort demandé aux ministères, soit le double du poids de la Défense dans les dépenses de l’Etat.

Même si la France doit respecter ses engagements d’un déficit annuel inférieur à 3% envers ses partenaires européens, il n’empêche qu’une fois de plus le ministère de la Défense... oops ! des Armées est, et restera toujours une variable d’ajustement. Les exécutifs changent mais les vieilles recettes demeurent ![...]