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2019 commence comme s’est terminée 2018, avec l’expression de ce ras le bol porté par le mouvement des gilets jaunes. Si la CFDT Défense entend et peut comprendre les raisons de cette colère, elle condamne les violences perpétrées au nom de celle-ci et notamment les attaques de locaux de la CFDT.
Il est regrettable que le gouvernement ait refusé de saisir la main tendue de Laurent Berger et ait choisi de s’enliser dans ce conflit pour finalement accéder à sa demande en organisant le « Grand Débat ».
Malheureusement, les gouvernements successifs portent la responsabilité de cette situation qui risque de favoriser les votes extrêmes lors des prochaines élections européennes, mettant en péril non seulement la démocratie mais également la survie de l’Union Européenne.
Cette colère s’exprime aussi chez les agents de la fonction publique. En effet, les annonces du ministre de l’action et des comptes publics, font ressortir le sentiment d’injustice et d’inégalité de traitement entre le public et le privé :
- Pas de dégel du point d’indice
- Pas de prime « Macron »
- Pas de prise en charge de la protection sociale complémentaire
- Absence de parcours professionnels
Encore une fois, l’Etat régalien oublie qu’il est employeur et se dédouane des mesures qu’il accorde aux salariés du privé. Il demande aux entreprises de banquer même si beaucoup d’entre elles préfèrent gaver leurs actionnaires avec la richesse produite plutôt que de la partager avec ceux qui la créent, c'est-à-dire, les salariés.
Première organisation au ministère des Armées, chez Nexter, Naval Group et à l’Igésa, la CFDT défense s’emploiera, avec le soutien des personnels et des salariés, à défendre vos intérêts et porter nos revendications à tous les niveaux et dans toutes les instances.
Paris, le 7 février 2019.