SIAé : Service Industriel de l'Aéronautique

Le directeur central, l’IGAHC REBERT a présenté ce mercredi 08 novembre 2017 son projet de mise en place d’une nouvelle organisation de travail au SIAé.

Inspiré des méthodes d’organisation d’entreprise privée à vocation aéronautique, ce projet consiste à « doubler » les temps de production lors des périodes de « rush » afin de respecter ses engagements en termes de disponibilité et de délais de visite des aéronefs. La mise en œuvre sera spécifique dans chaque AIA et soumise, comme la réglementation l’impose, à l’avis du CHSCT local où les modalités pratiques seront discutées.

Concrètement, cela signifie des recrutements supplémentaires pour la création d’une seconde équipe et une amplitude de travail doublée en mode « rush » : deux équipes se relayeront sur les lignes de production sur deux plages horaires de 8 heures (de 5h à 13h et de 13h à 21h incluant une pause méridienne de 30 minutes).

A l’origine de cette évolution, le rapatriement de l’activité C130 à Clermont-Ferrand pour laquelle le SIAé n’a pas le droit à l’erreur.

Selon la direction centrale, cette évolution doit permettre :

  • un progrès sur les délais de réalisation et sur les durées d’immobilisation des matériels ;
  • une mise en concurrence et un positionnement sur de nouvelles affaires (NH90, banc essai moteurs..) ;
  • une optimisation de l’exploitation des installations et structures existantes.

Les agents concernés par le travail posté se verront versés une indemnité forfaitaire de 23,30€ par vacation, cette mesure ne concerne que le personnel civil quel que soit son statut.

La CFDT fait le constat que l’impact sur les fonctions transverses ne semble pas être mesuré, ni sur les unités de soutien (restauration, transport,...)

La CFDT sera attentive à l’avis des personnels concernés qui en aucun ne devront se voir imposer cette organisation. Par ailleurs, le versement de cette indemnité n’est pas forcément compatible avec les régimes indemnitaires de tous les statuts. Nous serons attentifs à la faisabilité et à l’équité de cette mesure indemnitaire.

Paris, le 9 novembre 2017