6 ans que cela dure, 6 ans que les personnels à statut ouvrier de l’Etat perdent du pouvoir d’achat, au moins 12% cumulés sans compter la hausse de la cotisation retraite de l’ancien gouvernement. Un oubli ?

6 années qu’aucune mesure catégorielle ou indemnitaire ne leur aura été accordée ne serait‐ ce que pour atténuer ce manque à gagner. Un oubli ?
Et aujourd’hui, alors que les fonctionnaires se sont vus heureusement appliquer la 1ère partie d’une revalorisation du point d’indice de 0,6%, les ouvriers de l’Etat attendent toujours l’arrêt de la suspension des augmentations de leur bordereau de salaire. C’est surement un oubli...

 

Pourtant en toute équité avec les fonctionnaires cela devrait être fait puisqu’en toute équité il avait été suspendu en 2011. Cela doit être un oubli.

Or au lieu de çà, le MINDEF saute sur l’occasion pour imposer une « modernisation » du statut ouvrier de l’Etat à moindre frais avec le chantage à l’augmentation de salaire (ou pas) et des lots de consolation bien faibles pour compensation de l’effort subi pendant 6 ans et à fournir dans le futur avec l’abandon de l’indexation des salaires sur ceux de la métallurgie Parisienne (qu’il n’a pas oublié).

Certes, le projet de quasi‐statut de la fonction publique a été abandonné, les embauches ont été reprogrammées mais ce n’est pas çà qui comblera le manque à gagner de ces dernières années.

Pour la CFDT défense, les ouvriers de l’Etat méritent une meilleure considération et le bureau fédéral, organe décisionnel de la fédération, qui se réunira de mardi à jeudi prendra ses responsabilités et décidera de la posture à adopter pour défendre les ouvriers de l’Etat et qu’ils ne soient plus les oubliés du pouvoir d’achat !

Christophe HENRY

Secrétaire Général Adjoint CFDT Défense